Dans le cadre de l’amélioration des services médicaux modernes et de la proximité des soins pour la population, l’Hôpital de Kibogora a lancé une nouvelle méthode de chirurgie mini-invasive utilisant la technologie laparoscopique, suscitant un vif intérêt et offrant des solutions durables.
Une équipe médicale a réalisé la première intervention de ce type à l’hôpital le 16 avril 2025.
Cet établissement, classé comme Hôpital Universitaire de Niveau Deux (Kibogora Level Two Teaching Hospital), voit dans la chirurgie laparoscopique (sans grande incision) une avancée majeure. Cette technique permet de traiter plus de patients efficacement et rapidement.
Le chirurgien Dr Ronald Tubasïime, membre de l’équipe ayant réalisé l’opération pilote, a expliqué que cette méthode réduit considérablement le temps d’intervention et accélère la guérison.
« C’est une approche innovante : une petite incision est faite pour insérer une caméra et des instruments, permettant de visualiser la zone à opérer sur un écran. Cela offre une précision optimale pour retirer des tissus endommagés ou réparer des organes internes sans ouvrir largement le corps », a-t-il déclaré.
L’intervention dure 30 minutes, contre près de 2 heures pour une chirurgie traditionnelle.
Les habitants saluent cette initiative, évitant désormais de longs déplacements vers Kigali pour des soins spécialisés. Un résident a confié : « Nous accueillons cette technologie avec joie. Auparavant, nous pensions que ces équipements étaient réservés à la capitale. Les avantages sont nombreux : cicatrices réduites, récupération rapide et moins de perturbations familiales. »
Dr Umutoniwase Bernard, directeur de l’hôpital, souligne que cette innovation augmentera la capacité d’accueil. « Le nombre de patients va croître, car beaucoup préfèrent désormais notre établissement plutôt que de se rendre à Kigali », a-t-il affirmé, encourageant la population à privilégier Kibogora pour des soins de qualité.
Les experts de la santé rappellent que les techniques mini-invasives améliorent l’efficacité des interventions et réduisent les risques postopératoires.
Ce n’est pas la première utilisation de technologies avancées à Kibogora : en 2019, une ablation de calculs biliaires par laparoscopie avait évité des infections et un risque de cancer chez un patient. Cette opération, suivie par des délégations médicales de 15 pays, avait duré seulement une heure.
Actuellement, l’hôpital traite plus de 5 000 patients mensuels, dont 300 à 400 nécessitant une chirurgie. Dans la Province de l’Ouest, sept établissements réfèrent leurs patients à Kibogora pour des interventions complexes.
– Termes techniques adaptés (ex. *chirurgie laparoscopique*).
– Structure et dates conformes aux normes francophones (ex. *le 16 avril 2025*).
– Style journalistique maintenu avec des citations traduites fidèlement.
– Clarification des acronymes ou concepts spécifiques (ex. *hôpital universitaire de niveau deux*).