Alors que les habitants de la ville de Kigali ne comprennent pas les raisons de la forte augmentation des cas de malaria dans la capitale, le Rwanda Biomedical Centre (RBC) annonce qu’il va introduire une nouvelle méthode de dépistage pour toutes les personnes en contact avec un cas confirmé de cette maladie.
Certains résidents de Kigali affirment que la malaria a connu une recrudescence ces derniers temps, mais ils ignorent les causes de cette augmentation, ce qui rend difficile la prévention.
L’un d’eux déclare : “La malaria a beaucoup augmenté, on se demande comment une ville comme Kigali peut enregistrer autant de cas alors qu’on est en milieu urbain.”
Bien que les raisons de cette hausse des cas de malaria à Kigali et dans d’autres régions du Rwanda n’aient pas encore été clairement identifiées, Epaphrodite Habanabakize, un responsable du programme de lutte contre la malaria au RBC, explique que cette nouvelle approche vise à contrôler la propagation.
Il précise : “Si vous consultez un agent de santé ou un médecin et qu’un diagnostic de malaria est posé, une équipe se rendra à votre domicile pour tester toutes les personnes avec qui vous avez été en contact. Même ceux qui n’ont pas de symptômes mais qui sont porteurs du parasite recevront un traitement préventif, évitant ainsi l’apparition des symptômes plus tard.”
Les données du RBC montrent qu’au cours du seul mois de février 2025, les districts de la ville de Kigali figuraient parmi les cinq régions les plus touchées par la malaria au niveau national.
Le district de Gasabo arrive en tête avec 15 409 cas enregistrés, suivi de Kicukiro (10 473 cas), tandis que Nyarugenge a enregistré 5 161 cas de malaria.