Le ministère de l’Éducation (MINEDUC) a indiqué que certains enseignants et directeurs d’écoles ont déjà été formés, tandis que d’autres suivront une formation en anglais. Après une évaluation, ceux qui échoueront ne seront pas renvoyés, mais continueront à être formés jusqu’à ce qu’ils atteignent le niveau requis.
Lors d’un échange avec des enseignants du primaire ce 31 juillet, le ministre de l’Éducation, Joseph Nsengimana, a déclaré : « Ceux qui échoueront seront formés. »
Il a rappelé qu’un nouveau statut des enseignants, publié l’année dernière, définit le niveau d’anglais requis pour pouvoir enseigner dans cette langue.
Le ministre Nsengimana a assuré que personne ne sera licencié pour son faible niveau d’anglais, mais qu’une formation de trois ans sera mise en place pour atteindre les compétences nécessaires.
« Durant cette période, personne ne sera exclu pour ne pas avoir atteint le niveau requis. Ces trois années permettront aux enseignants de progresser », a-t-il expliqué.
Il a précisé que les nouveaux enseignants seront évalués avant leur recrutement, tandis que ceux déjà en poste bénéficieront de trois ans de formation pour atteindre le niveau attendu.
« Nous leur accordons trois ans pour progresser. Cette année marque le début du processus. Avant la formation, tous les enseignants seront évalués pour déterminer leur niveau actuel. Ensuite, ils suivront la formation et nous vérifierons leurs progrès jusqu’à ce qu’ils atteignent le niveau requis. »
Il a souligné qu’il n’est pas envisageable de licencier immédiatement les enseignants qui ne maîtrisent pas encore l’anglais. L’objectif est plutôt de les accompagner pour qu’ils progressent.
Le ministre Nsengimana a également indiqué que désormais, les diplômés des Écoles Normales (TTCs) seront directement envoyés sur le terrain, contrairement à avant.
Il a reconnu que même si des examens étaient organisés par le passé, le niveau d’anglais exigé n’était pas suffisant pour enseigner, ce qui explique pourquoi de nombreux enseignants ont encore des difficultés.
« Les examens précédents en anglais n’évaluaient pas le niveau nécessaire pour enseigner. C’est pourquoi beaucoup d’enseignants actuels ont une faible maîtrise de l’anglais. »
Le ministre Nsengimana a rappelé que le Rwanda a choisi l’anglais comme langue d’enseignement, ce qui exige que les enseignants le maîtrisent. Si les enseignants atteignent ce niveau, les élèves comprendront plus rapidement.