Une femme enceinte est décédée dans une maison de prière située dans le village de Shaba, cellule de Kijote, secteur de Bigogwe, où elle avait passé trois jours en prière dans une chambre de prière. Les autorités du secteur de Bigogwe ont confirmé cette information lors d’un entretien avec Isango Star, précisant que cette femme de prière a ensuite été arrêtée.
Les habitants sous le choc:
Les résidents de la région ont exprimé leur profonde tristesse face à cette nouvelle.
L’un d’eux a déclaré : *« Nous avons été choqués en apprenant cela, car je sais qu’une personne malade doit aller à l’hôpital. Entendre qu’elle est morte pendant des prières nous a beaucoup attristés. »*
Un autre a ajouté : « Cette nouvelle m’a tellement bouleversé que j’en ai perdu connaissance. Jusqu’à présent, je ne me sens pas bien, je ne sais pas si je vais m’en remettre ! »Les habitants demandent que justice soit rendue pour la défunte, car elle est morte dans un lieu non autorisé par la loi.
Un habitant a affirmé : *« Je ne sais pas si ce prédicateur est autorisé à recevoir et soigner des malades chez lui, alors que ce n’est pas un centre de santé agréé. »*
Ils insistent pour que ce prédicateur présente les documents prouvant qu’il est habilité à soigner les malades.
Le mari de la défunte réclame justice:
Le mari de la victime a déclaré : « Ce que je demande, c’est que cette femme prédicatrice soit interrogée pour savoir si elle a les autorisations nécessaires pour accueillir des malades ou si elle doit être sanctionnée. »
Les autorités réagissent:
Jean Claude Nsengimana, Secrétaire Exécutif du secteur de Bigogwe, a indiqué que la propriétaire de la chambre de prière a été arrêtée pour être interrogée par les autorités compétentes.
Il a déclaré : « Nous nous sommes rendus sur place et avons constaté le décès de cette femme. Son mari nous a expliqué qu’elle était partie de chez eux lundi pour se rendre dans cette maison de prière affiliée à l’ADEPR. Nous avons immédiatement arrêté cette femme et l’avons transférée à la RIB (Police judiciaire) pour une enquête sur son éventuelle responsabilité. »