La direction de l’Institut Rwandais de Médecine Légale (IRF) a annoncé que parmi les nombreux tests qu’elle effectue, elle proposera désormais également des tests de paternité pour les femmes enceintes qui ont été engrossées contre leur gré et qui sont en quête de justice.
Cette révélation a été faite lors d’une réunion tenue le 17 octobre 2025, qui a rassemblé la direction de l’IRF et diverses autorités locales du district de Kamonyi.
Le chef de la division médico-légale de l’IRF, le Dr Kabera Justin, a présenté les services qu’ils fournissent, qui incluent les tests ADN, les empreintes digitales, les empreintes palmaires, la reconnaissance faciale et l’analyse vocale pour les enquêtes criminelles.
Il a déclaré que l’IRF avait atteint un niveau impressionnant puisqu’il est capable d’analyser le contenu de documents falsifiés et diverses autres preuves, y compris les traces de pneus de véhicules, les passeports et les photos de suspects.
L’IRF aurait également la capacité d’analyser les coups de feu, la démarche d’une personne, les chaussures, les pneus de voiture et d’autres preuves liées aux suspects de crimes.
Le Dr Kabera a déclaré : « L’année prochaine, nous commencerons à tester les filles (femmes) qui sont enceintes contre leur gré et dans les cas où les parties impliquées nient toute responsabilité, avant que l’affaire ne soit portée devant le tribunal. »
Il a ajouté : « Nous testerons les grossesses de 6 à 8 mois, car il y a ceux qui le nient même après la naissance de l’enfant. »
Au cours des six derniers mois, l’IRF a traité plus de 96 000 dossiers pour des besoins judiciaires.
L’IRF s’apprête à ouvrir des antennes dans les districts de Nyagatare, Kirehe, Rwamagana, Huye, Rusizi, Rubavu et Musanze. À Rusizi, il y aura deux antennes en raison de la structure du district, dont une située à Gihundwe.
De plus, deux autres antennes seront établies dans les deux aéroports, y compris Kanombe et Bugesera, pour étendre les opérations.

