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Nyagatare : Les cultivateurs de légumes et de fruits témoignent des bénéfices

Certains habitants du secteur de Bushoga, dans le district de Nyagatare (province de l’Est), affirment que l’agriculture maraîchère a transformé leur vie, tant sur le plan social qu’économique.

Interrogés par Ijarinews.com, ces agriculteurs expliquent que leur quotidien, autrefois difficile, s’améliore progressivement.

Pierre Habyarimana, un cultivateur de Bushoga avec huit ans d’expérience, témoigne :« Je cultive des légumes depuis près de huit ans. Grâce à cela, ma famille mange à sa faim, je paie mes frais médicaux, je subviens aux besoins scolaires de mes enfants, j’ai construit une maison solide et même acheté une moto – bien qu’elle ait été volée, c’est ce commerce qui me permet de vivre. »


Yvonne Umwari, une agricultrice débutante, confirme :
« Après un an d’activité, je vois déjà les bénéfices au quotidien et j’espère que cela continuera. »

Ces cultivateurs encouragent d’autres à se lancer, soulignant que cette activité lutte contre les maladies liées à la malnutrition.

Des défis persistent
Malgré leurs succès, ils font face à des difficultés :
– Pénurie de pesticides: Les récoltes sont parfois perdues faute de traitements adaptés.
– Manque d’équipement d’irrigation: Le matériel coûte cher, et en saison sèche, l’arrosage devient difficile.

Ils demandent un soutien des autorités pour accéder à des intrants et du matériel abordable.

Alex Nshimiyimana, conseiller agricole, reconnaît ces obstacles mais salue les progrès :« Nous collaborons avec des agronomes pour résoudre les problèmes, comme les parasites.

Ndahayo Jean osco  Secretaire exécutif Bushoga, souligne l’impact positif de cette filière :

« Plus de 50 cultivateurs contribuent au développement local. Nous organisons des formations et les aidons à résoudre leurs problèmes. Ces légumes améliorent aussi la nutrition dans les écoles et les familles. »

Soutien des autorités
Le district de Nyagatare promet d’aider les maraîchers à trouver des débouchés commerciaux. Actuellement, plus de 2 158 hectares sont cultivés, dont une partie dans les marais.

Depuis 2017, un programme d’irrigation à petite échelle (sur 1 840 hectares) a été lancé pour renforcer la production.

Pour :Yvan 

 

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