Ce 6 septembre 2025, le Bureau Rwandais d’Investigation (RIB) a arrêté un jeune homme de 23 ans, nommé Blaise Mugisha, qui fait le métier de coiffeur. Il est poursuivi pour avoir violé une adolescente de 15 ans qui habite à cóté de son salon de coiffure dans le village de Kibayi, la cellule de Mpanda, le secteur Kibeho du district de Nyaruguru. L’adolescente étudie en cinquième année à l’école primaire de Mpanda.

De source sûre, le prévenu est provisoirement détenu à la station du RIB de Kibeho en attendant le procès devant le tribunal compétent.

Ijarinews.com s’est rendu à la maison familiale de l’enfant pour s’entretenir avec la mére de la victime, Vénéranda Nyampinga et ensuite parler avec l’enfant elle-même.

Selon, Vénéranda Nyampinga, le crime de viol aurait été commis pour la première fois, le 26 juin 2025, juste au début des grandes vacances scolaires. Elle dit ignorer si sa petite fille a été violée par le coiffeur une ou plusieurs fois.

Elle a raconté « Depuis cette date, l’enfant ne nous avait rien dit à propos de son supposée amitié avec ce type, qui a conduit au viol. Ce type était coiffeur ici à côté et plusieurs autres enfants fréquentaient son salon. Après l’acte ignoble du viol, la fillette avait gardé le silence. Mais quand elle a constaté que deux mois venaient de s’écouler sans les régles menstruelles, elle a pris peur de la grossesse et a brisé le silence. Elle a parlé d’abord à son père. »

« Nous l’avons donc conduite immédiatement au centre de santé de Kibeho pour passer le test de grossesse et d’sutres examens médicaux. Le test de grossesse s’est avéré négatif. Ensuite nous a déposé la plainte auprès du RIB, station de Kibeho, qui a, par la suite, arrêtelé le prévénu. » A ajouté la mère de la victime.

La mère de l’enfant attend que justice soit faite et qu’il y ait plus de mesures pour protèger les enfants surtout pendant les grandes vacances. « Aujourd’hui je vis séparée de son père. Moi, chaque jour, je travaille dans les plantations de théiers et je rentre tard la nuit. Les conditions de vie ne me permettent pas de suivre convenablement la conduite de mes deux enfants. (..). J’espère que justice sera rendue pour nous.» S’est confiée à Ijarinews, avec tristesse, la mére de la victimre.

Le crime de viol de mineur est régi par la loi nr 059/2023 du 04 décembre 2023 modififiant la loi nr 68/2018 du 30 aoút 2018 déterminant les infractions et les crimes en général.

Si le crime dont il est poursuivi est confirmé par le tribunal compétent, le jeune coiffeur risque la peine allant de 20 à 25 ans de prison ferme.

Domice Gasarabwe